J’ai couru mon premier trail dimanche

Il y a trois mois exactement je vous annonçais mon programme running pour 2016 qui comprend la participation à quelques courses. La première était ce dimanche avec l’éco-trail des côtes de Cournon.

Mon objectif n’est pas de devenir un coureur, mais de retrouver la forme et surtout la ligne. La course fait partie du programme sportif pour y arriver au même titre que d’autres activités sportives et la surveillance de mon équilibre alimentaire. Mais en plaçant quelques courses courtes et sympathiques dans mon programme je m’assure une certaine motivation. Se dire qu’on va courir 13 km, dont plus de la moitié en côtes, dans quelques semaines vous pousse à aller courir régulièrement pour être sûr de finir, finir avec le sourire,… et ne pas finir dernier.

J’avais choisi ce premier trail pour plusieurs raisons : distance courte, départ à 5 minutes de la maison, chemins que j’emprunte tous les week-ends, côtes que j’arrive à grimper régulièrement en courant et temps des années précédentes qui me semblaient assez larges pour moi.

Préparatifs pendant la semaine

Avant d’arriver à cette première échéance, j’avais couru une fois ou deux par semaine depuis le début de l’année et régulièrement entre 10 et 11 kilomètres. Donc je n’avais pas vraiment de crainte sur la distance. Mes questions étaient plutôt pratiques : quoi et quand manger le matin alors que souvent à cette heure-là je cours à jeun, que prendre à boire, comment m’habiller…

Question boisson j’avais acheté la semaine précédente un petit camelbak et j’avais fait une première séance avec dimanche dernier. Courir avec un litre d’eau dans le dos ne fut pas compliqué et la solution validée. Avantage, comme il a une poche je peux glisser dedans une petite barre de céréales, mes clés et ma GoPro sans oublier mon téléphone dans le filet des bretelles.

Compte tenu de la pluie des dernières semaines, j’avais décidé depuis quelque temps que j’irai courir avec mes chaussures de trail que j’avais acheté en soldes chez Decathlon. Cela fait un moment qu’elles sont faites à mes pieds, mais j’ai acheté des chaussettes un peu plus épaisses pour être plus confortable. Là aussi je les avais testées le dimanche précédent.

Je me suis inscrit et j’ai récupéré le dossard le samedi. Me restait un dernier détail à régler : acheter des épingles pour accrocher mon dossard le jour J. Je les avais oubliées quand je suis allé faire les courses ! Je suis donc reparti au supermarché et une fois rentré à la maison je pouvais donc préparer mon petit bordel et publier fièrement la photo sur Instagram.

Mon équipement avant le trail

Mon équipement avant le trail

Jour J

Je considère que ce trail était un peu le premier dossard de ma vie. J’ai fait quelques cross quand j’étais « jeune », mais c’était au siècle dernier, alors ça ne compte plus. Toute la semaine j’étais plutôt pressé d’y arriver, mais le samedi soir j’ai senti comme un petit coup de stress.

C’est peut être pour ça que n’ait pas super bien dormi. Je me suis couché tôt, mais je me suis réveillé, j’ai tourné, j’étais réveillé à 5h, puis à 6h… Finalement, j’étais content de me lever à 7h ! Dans le salon, je découvre un petit message d’encouragement adorable de ma femme.

J’ai pris mon temps et j’avais l’esprit tranquille, car toutes mes affaires étaient prêtes. J’avais même préparé mon Chia Pudding samedi soir : deux cuillères à soupe de graines de Chia un peu de lait d’avoine. Le matin j’ai rajouté amandes, noisettes, baies de Goji et un peu de muesli. La course étant à 9h15, j’ai déjeuné vers 7h pour que ça ne me pèse pas sur le ventre et sans trop en prendre. Stratégie payante.

Mon seul stress restant du matin était d’être bien à l’heure et combien d’épaisseurs mettre. Comme c’était à côté, je n’avais pas trop de route à faire, mais j’ai pris de la marge, beaucoup de marge. C’était finalement pas si mal pour être cool, voir où étaient le départ et l’arrivée, et déterminer s’il faisait froid et si j’avais besoin de prendre gants, bonnet, coupe-vent… Finalement je n’ai pris que les gants. J’ai même fait un peu de Snapchat et d’Instagram !

C’est parti !

Autour de 9h j’ai rejoint la ligne d’arrivée… et Maud. Collègue de travail il y a quelques années, Maud s’est mise à la course et aux courses avant moi. Elle partage ses entraînements sur Facebook et Strava, on s’encourage… et c’est aussi elle qui m’avait incité à m’inscrire. « Tu le fais à ton allure et puis c’est tout. Il suffit de marcher pour se reposer et ça se fait » m’avait-elle dit. Son mari avait ajouté un « fonce !» que j’ai écouté. D’ailleurs on ne s’est pas donné d’objectifs de temps.

À 9h15 le départ était donné, nous voilà donc partis pour 13km de course à pied. Première surprise, les autres coureurs partent plutôt très vite. Maud confirme. Je regarde, mon cardio tout va bien on peut même papoter un peu tant que c’est plat. J’en viens toutefois à me demander si les autres n’ont pas oublié que ça monte raide dans quelques centaines de mètres. Mais la première grimpette va vite leur rappeler. Les organisateurs font passer par des petits murs très raides. Le rythme ralentit, tout le monde commence à marcher. Nous aussi.

trail-cournon-course-1

Passage devant le photographe

En haut de la côte, on boit un coup et on repart en courant. Petite descente, léger faux plat, sourire à la photographe sur le bord de la route, quelques encouragements et on commence à remonter. C’est moins raide et on fait une pause en route au premier ravitaillement. Après un petit bout de chemin plat, on attaque la montée dans le chemin du renard.

Je découvre alors un chemin que je n’avais jamais vu alors que je passe régulièrement à quelques dizaines de mètres ! Il monte agréablement, mais « raidement » dans la forêt. Là encore la montée se fait en alternance course et marche. Ce petit chemin débouche pratiquement au sommet du Puy de Bâne qui est le point le plus haut. Normalement, on devait voir Gergovie, la chaîne des Puys, le Sancy, l’Auvergne… mais là rien. Il fait beau, mais les nuages masquent la vue. Dommage, surtout pour Maud, car moi j’y suis très souvent.

On attaque ensuite une descente un peu technique jusqu’au deuxième ravitaillement. Un membre de l’organisation nous encourage par un « le plus dur est fait il ne reste plus que le puy de Chalus ! » Comment ça il reste le puy de Chalus ?! Celui-ci je ne l’avais pas vu venir. C’est un monticule au dessus des maisons. J’avais voulu monter dessus un jour, mais sans trouver le chemin. Les organisateurs le connaissaient et moi aussi maintenant. La grimpette est courte, mais bien raide là encore. Arrivé là haut, je fais une photo et on file dans la descente. Cette fois c’est sûr, on ne montera plus. En revanche les marches coupent les jambes.

Pause photo pendant le trail

Pause photo pendant le trail

De retour dans la plaine, les derniers kilomètres sont du plat. Malgré la dizaine de kilomètres que nous avons dans les jambes, dont 6 km en montée, on a du jus et on termine presque aussi vite que nous étions partis. À quelques centaines de mètres de l’arrivée, on fait un nouveau sourire pour la photographe de la course et on file vers la ligne d’arrivée.

trail-cournon-course-2

Un regard vers la ligne d’arrivée

Un peu moins d’une heure trente après le départ nous pouvons rendre le dossard. Mission accomplie !

Bilan !

Après l’arrivée j’ai sauté dans des vêtements chauds, pour aller voir l’arrivée des « stars » du 25 km, discuter un peu et même voir la remise des prix. Je pouvais ensuite rentrer à la maison avec le sourire et la satisfaction d’avoir fait mon premier trail. C’était vraiment chouette et sympa aussi d’avoir retrouvé Maud pour ne pas courir seul. J’ai maintenant presque hâte de recommencer. La prochaine étape dans mon programme ne sera pas un trail, mais une course sur les pistes d’essai de Michelin.

J’en profite pour remercier l’organisation de l’éco-trail et l’ensemble des bénévoles pour leur accueil et les encouragements Je pense être au départ de celui de l’an prochain…

— Bertrand

12 Jours pour une santé  d’athlète !

Travailler toute la semaine. T’occuper de tes enfants. T’occuper de maison. Cuisiner pour bien manger. Faire du sport. Avoir des projets personnels et professionnels… Arriver à tout faire, parfois seul.e, demande des efforts importants et une énergie dingue. Tu es un.e athlète du quotidien. Alors adopte le mode de vie qui va avec.

Découvrir le programme 👉

2 comments… add one

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *