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Bertrand Soulier

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Accueil » Bouger » Running et trail » Objectif Marathon » Périostite

30 septembre 2018

Périostite

Filed Under: KM42, Objectif Marathon

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Ma route vers mon premier marathon s’est un peu compliquée ces derniers jours. Je vous raconte ça…

Version audio

Si vous ne voulez pas lire, j’ai aussi fait un épisode dans mon podcast KM42 sur cette périostite. Ce n’est pas une lecture de cet article, il y a des choses dites autrement, mais les idées sont les mêmes.

Découverte d’un nouvel élément de mon corps

C’est quand ils nous font mal que l’on découvre l’existence de certains os et muscles de notre corps. Prenez l’exemple du périoste. Etes-vous capable de dire ce que c’est ? Et pourtant c’est dans votre corps comme dans le mien pratiquement depuis votre naissance. Moi je viens d’en apprendre beaucoup plus dessus. J’aurai préféré ne pas à avoir à le savoir.

Je suis aujourd’hui à 7 jours de mon premier marathon. Mon marathon d’anniversaire pour mes 42,195 ans. Le défi dans lequel je m’étais lancé l’an dernier, celui auquel je pense depuis le début de l’année. Celui pour lequel je suis inscrit depuis plusieurs mois et je m’entraîne depuis 11 semaines maintenant.

En fait 11 semaines moins 6 jours. Car cette semaine je n’ai pas pu courir. Je n’ai pas pu mettre un pied devant l’autre. Tout allait bien jusqu’à dimanche. Je terminais alors ma dernière grande sortie longue, 25km le lendemain d’une sortie de 15 km. Un total de 40km en deux jours pour préparer ces fameux 42,195km.

Ça fait mal !

Mais lundi, mon tibia gauche a commencé à bruler quand je marchais. Petit à petit, une douleur de plus en plus forte sur le dessus du tibia. Une douleur toujours présente mardi en marchant mais pas du tout en vélo. Hélas, dans une journée je roule seulement 40 minutes mais je suis debout 6 heures dans une salle de cours. Donc ça brûle de plus en plus au fil des heures.

Je fais quelques recherches, ma femme se renseigne avec sa coach de Zumba Strong, cela ressemble à une périostite, une blessure fréquente chez les coureurs. La poisse à 10 jours du marathon !

En matière de sport, le réflexe à avoir pour ce type de douleur, c’est se reposer et glacer. Je mets donc une poche de glace dessus et je profite du mercredi à la maison pour moins marcher. Mais le soir, je me sens incapable de courir pour aller à l’entraînement. Le jeudi j’ai rendez-vous avec ma kiné qui avait remis mon coude en état de marche.

Mon marathon remis en cause ?

Ma kiné examine, considère mes muscles, la mobilité de ma cheville (parfaite), mes plantes de pied, compare la taille de mes mollets et de mes cuisses, tire dans un sens et dans l’autre, appuie… Elle confirme. Cela ressemble bien à une périostite.

Ça fait mal mais je pourrais courir à Lyon. Mais cela risque de faire mal. Dans tous les cas après ce sera repos pour vraiment soigner et éviter qu’elle ne revienne et devienne chronique. J’ai aussi prévu d’aller voir un podologue spécialisé qui dispose d’un tapis de course pour analyser ma foulée.

La question est maintenant de savoir comment m’aligner au marathon de Lyon le 7 octobre alors que je ne marche pas correctement 10 jours avant ? La course contre contre la montre débute.

Je suis rassuré mais il faut soigner et soulager. Le programme est sympa : étirements du mollet dans un sens puis dans l’autre, glace plusieurs fois par jour, ultrasons et un très agréable ponçage à la glace. Pour vous donner une image, vous prenez un glaçon et vous le frottez sur le mollet pile là ou ça fait mal.

Mais c’est quoi la périostite ?

Il est temps alors de vous dire ce qu’est une périostite pour que vous compreniez mieux ce traitement un peu barbare. Le périoste est un ensemble de couches au dessus de l’os. En fait c’est une membrane richement vascularisée qui entoure le tibia.

Plein de choses viennent s’attacher dessus dont les muscles et tendons. En courant, les tensions musculaires et les vibrations provoquent une grosse tension dessus. Et là ça peut s’enflammer. Cela se traduit par un nodule. Qui fait mal et irradie autour.

Les causes pouvant provoquer ça sont multiples. Ma kiné s’est un peu moquée de mes mollets plus gros que mes cuisses. Mais cela peut-être une cause. La faiblesse de mes plantes de pied aussi. Disons que j’ai un muscle du mollet qui tire dans un sens pour retenir le muscle de la plante de pied qui essaie de partir dans l’autre sens.

Cela peut être renforcé par ma position de course, mes chaussures, mon corps… D’où l’intérêt d’aller faire des essais sur tapis de course. Ces tensions créent des nécroses et les tissus essaient de réparer. Ce sont ces nodules qui font mal. Surtout quand vous appuyez dessus.

Le concept de ponçage à la glace est justement d’appuyer fort sur ce nodule pour casser les fibres et forcer la vascularisation pour reconstituer les tissus et réparer plus vite. On peut aussi appuyer dessus avec le pouce et j’ai même lu au rouleau à pâtisserie (pas testé). L’autre option serait le traitement par choc dont l’objectif est le même. Et dans tous les cas ça fait mal.

Ma course contre la montre

Dimanche prochain, dimanche 7 octobre autour de 8h, je serai donc sur la ligne de départ du Marathon de Lyon. Mon premier marathon, 42.195km le jour de mes 42.195 ans. Je ne peux pas rater ce rendez-vous.

En attendant, je me prépare. Je rentre dans la dernière semaine qui est dédiée à faire du jus. Les séances d’entraînement étaient dans tous les cas légères. Mais là c’est carrément pas de course à pied. Je maintiens le foncier en faisant du vélo. Pas de douleur, aucun choc, le coeur ne monte pas haut, parfait pour éviter la fatigue et faire du jus. Je glace, je masse et j’étire tous les jours.

Voici donc à quoi ressemble ma course contre la montre. Le running, la préparation d’un marathon, c’est essayer de gagner du temps sur le chrono pour franchir plus vite et mieux la ligne d’arrivée. Mais avant, j’ai une autre course à réussir. Celle contre la périostite pour me présenter au départ comme prévu.

Il m’est souvent arrivé ces derniers temps de visualiser ce jour, passant la ligne d’arrivée et retrouver ma femme et ma fille avec la satisfaction et la joie de l’avoir fait. Ces derniers jours je me force d’abord à me visualiser au départ avec le dossard accroché à mon maillot…

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  1. Mon programme running 2019 dit :
    5 janvier 2019 à 10:18

    […] pour mes 42 ans. C’était prévu sur octobre 2018 en même temps que mon anniversaire mais ma périostite a tout […]

    Répondre

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Il y a quelques années je pesais 25 kilos de plus. Depuis j’ai découvert une nouvelle forme de vie plus équilibrée.

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