En début d’été je me suis mis à la recherche de remplaçantes pour mes espadrilles Havaianas. En deux ans la semelle n’a pas bougé, mais à force de les porter la toile s’est élimée et la couleur est un peu passée avec le soleil. Maintenant ce sont donc mes pantoufles d’été pour la maison.
J’étais parti au départ pour acheter une nouvelle paire identique. Mais en passant devant une boutique à Clermont, j’ai découvert une autre marque qui m’a tapé dans l’oeil : Paez.
L’Argentine à vos pieds
Paez revisite un produit traditionnel argentin : les Alpargatas. Les colons basques du 19e siècle sont arrivés en Argentine avec des espadrilles au pied. Depuis elles ont été modifiées et produites industriellement pour devenir un grand classique de la culture du pays.
On dit que c’est la chaussure du gaucho de la pampa Argentine, mais l’alpargatas est autant portée à la campagne qu’à la ville. Elles sont ainsi devenues des produits de mode avec ses marques, variantes et collections. Les miennes sont le modèle Litoral.
J’avais déjà flashé sur des alpargatas quand j’avais placé une paire HuToPa dans ma sélection d’espadrilles il y a deux ans. HuToPa est une marque française qui importe le principe alors que Paez est la marque argentine qui s’exporte maintenant dans le monde entier. La marque propose une gamme de couleurs et motifs très large autant pour les femmes que pour les hommes et même les enfants.
Véritables chaussons
Les alpargatas Paez se distinguent largement d’une paire d’espadrilles classiques :
- comme pour mes Havaianas, la semelle n’est pas en corde, mais en caoutchouc. Celle des Paez est en revanche beaucoup plus souple.
- contrairement au Havaianas, les Paez disposent d’une semelle interne en cuir qui permet au pied de mieux respirer. Renforcée sur l’arche interne, la semelle soutient mieux la voute plantaire et offre une position plus confortable et plus saine sur le plan postural.
- ce qui est aussi frappant quand on glisse le pied dedans c’est le chausson tout doux. Les Paez sont doublées en voile de coton doux
- il y a une zone élastique placée sur le coup de pied pour épouser la forme du pied.
Comme pour des espadrilles, les chaussures s’agrandissent un peu après quelques heures. Paez indique qu’il faut 6 heures de chausse pour que les chaussures épousent la forme du pied.
Donc au début elles serrent un peu et puis elles deviennent de véritables chaussons. Elles sont aussi très confortables pour marcher. Faire 5 ou 6 kilomètres avec elle au pied pour aller chercher une glace au port au mois de juillet ne fut pas un souci. Les garder au pied toute la journée non plus.
Bien entendu ces améliorations et ce confort ont un prix, entre 42 et 45 euros la paire. C’est largement au-dessus du prix d’une paire d’espadrilles en corde et une dizaine d’euros plus cher que mes Havaianas mais je ne regrette pas mon achat.
Chaque paire est livrée dans un petit sac en toile avec le logo plutôt amusant que l’on retrouve aussi dans la chaussure. Mais il est surtout pratique pour les amener dans sa valise.
Le site français vous permet de localiser les magasins qui les vendent et propose aussi une boutique en ligne.
Plus de photos
A noter aussi que Paez fait aussi des Boots et des sneakers pour le reste de l’année, mais je n’ai pas encore glissé mes pieds dedans.
Bonjour,
super votre article, ca me donne rudement envie.
Je suis sur le point d’en acheter.
Donc petite question: je fais un 37,5 A votre avis je prends un 37 si la toile se relâche un peu ?
Merci
Bonjour, dans les faits elles ne se relâchent pas autant que des espadrilles. Je pense qu’une demi-taille c’est bon mais si c’est trop serré et trop court dès le début il faut peut être les renvoyer. La toile est de bonne qualité et se relâche une peu seulement.