Les procrastinateurs le savent, le plus difficile dans toute chose à faire est la mise en action. Et ce n’est pas qu’une question de volonté mais aussi de fonctionnement de notre cerveau. Dans son livre The 5 seconds rule, Mel Robbins nous explique que tout se passe en quelques secondes. C’est aussi le sujet de cet épisode de mon podcast quotidien.
Chaque nouvelle tâche nécessite une certaine énergie d’activation. Si l’énergie nécessaire est trop importante vous ne faîtes rien. Dans la création de contenu, cela s’ajoute à la crainte de l’échec, de la blessure à l’égo et tout simplement à la crainte de faire de nouvelles choses.
Pour l’enregistrement de mon podcast, le moment critique est toujours celui d’appuyer sur le bouton enregistrer Jusqu’à ce moment là, j’ai toujours un doute sur le sujet et un truc à ajouter dans les notes, un lien à chercher, à compléter… Je pourrais ainsi repousser. Une fois les premières secondes passées, tout coule ensuite très simplement.
Dans son livre The 5 seconds rule, Mel Robbins nous montre que tout se passe en cinq secondes. C’est le temps que vous avez pour vous mettre en action avant que votre cerveau ne mette en place des pensées contradictoires, expliquant pourquoi il est difficile, impossible, incertain, trop risqué de faire ce que suggère la première intuition ou impulsion. C’est un peu le sens du « Just do it » de Nike ou mon #gogogo !
Et vous pouvez aussi utiliser cette règle pour faciliter votre mise en action via un décompte « 5–4–3–2–1 ». Cela peut paraître simpliste mais essayez. Nous sommes habitués depuis tout petit à faire de tels décomptes. Nous sommes un peu conditionnés à démarrer à la fin de ce décompte.
Et cela s’applique à tout :
- au lieu de repousser son réveil de 5 minutes en 5 minutes « 5–4–3–2–1 je me lève»
- au lieu d’attendre pour passer un appel intimidant : « 5–4–3–2–1 j’appelle »
- au lieu d’attendre pour écrire un billet : « 5–4–3–2–1 j’ouvre mon document et j’écris la première phrase » le reste viendra
- « 5–4–3–2–1 je démarre la caméra »
- « 5–4–3–2–1 j’appuie sur le bouton enregistrer »
- « 5–4–3–2–1 je publie »
- « 5–4–3–2–1 j’ouvre mon compte Instagram »
Cela peut paraître stupidement bête et pourtant cela marchera probablement pour beaucoup car notre cerveau est ainsi fait. Alors au lieu de repousser l’enregistrement de votre vidéo en attendant le moment parfait qui ne viendra jamais décomptez « 5–4–3–2–1 » et lancez-vous !