« Entraînement difficile, course facile » Vous avez probablement déjà entendu cet adage. Et j’y crois fort pour le running comme pour beaucoup de choses dans la vie. J’en parle souvent dans mon podcast à propos de la création de contenus, de l’écriture, de la création de vidéos ou la photo.
Instagram, et mon compte en premier, est rempli d’images propres et belles. Des sourires à la fin des courses, des pauses dans des chouettes endroits, des muscles saillants, des ventres plats, des plaquettes d’abdos, des culs musclés, de photos et vidéos magnifiques, de lieux incroyables. Mais on oublie le boulot qu’il y a derrière, l’entraînement nécessaire pour y arriver, les essais multiples, les galères et les échecs.
J’ai coutume de dire que nous avons tous une belle tartine de merde. Vous ne pouvez pas gagner une course, obtenir un diplôme, avoir des milliers de fans sur les réseaux sociaux sans une grosse dose de travail et persévérance.
Et là forcément on rentre dans le côté moins drôle des choses. Bien entendu on ne va pas la montrer systématiquement sur les réseaux sociaux. Pourtant, je pense que ça en aiderait pas mal. Il y’a toujours un côté pile et un côté face.
Des salariés qui en ont marre de leur chef se disent que la vie de freelance sans patron c’est top, qu’on gère son temps comme on veut, qu’on a plus de temps justement. C’est oublier que l’on doit faire seul ce que font des dizaines de personnes dans une entreprise et que le salaire ne tombe pas forcément à la fin du mois. Tout le monde n’est clairement pas fait pour être freelance ou entrepreneur justement.
J’ai écrit une bonne partie de ce bout de texte pour mon compte Instagram un jour après l’entraînement running. Ce jour là, ma séance m’avait fait mal aux jambes mais aussi dans la tête. C’était du fractionné, 5x1000m à bonne allure. C’est long, ça brûle, ça vide l’énergie à une vitesse folle.
Et si ça se joue dans les jambes, ça se passe aussi beaucoup dans la tête. Il s’agit de résister à l’envie de ralentir, résister à l’envie de rallonger la pause, de supprimer une série, de s’arrêter…
Il s’agit de tester combien de temps on va tenir, et tenir chaque fois un peu plus. Il faut surtout être capable de se dire à la fin que l’on a au moins fait le maximum de ce que l’on pouvait faire ce jour là. Et garder en tête aussi que ceux qui abandonnent n’ont rien à la fin.
Surtout, il faut penser à l’objectif. Ce qui est difficile aujourd’hui me permet d’envisager avec plus de confiance mon marathon dans moins de 2 mois. Les heures passées à enregistrer mon podcast, lire des bouquins de communication, tester des choses, écrire des billets de blog… permettent de construire mon style de vie actuel et ses avantages.
Je vous laisse sur une citation du boxeur Evander Holyfield, médaillé aux Jeux Olympiques et plusieurs fois champion du monde :
« Des personnes choisissent d’étudier, travailler dur et s’efforcent de donner leur maximum pour atteindre le plus haut niveau. Et vous avez des gens qui ont de l’envie et de la jalousie, mais qui ne sont pas disposés à faire ce travail, et ils veulent obtenir les mêmes éloges. »
— Evander Holyfield
La force est en chacun de nous ! Go go go !