En ce mois janvier je me suis lancé dans le 496 Challenge. Un défi que je n’ai jamais fait et que j’aborde un peu dans l’esprit « j’ai peur mais j’y vais ». Ce sera un peu le thème de cette nouvelle saison du podcast d’ailleurs.
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Nous devons oser relever les défis sportifs qui nous font peur pour gagner en confiance et devenir Champion du Monde de Notre Monde. Ces derniers mois j’ai beaucoup lu Alastair Humphreys et j’ai aussi découvert Sean Conway. Les discussions avec Lilian Dauzat n’y sont pas pour rien.
Et tout ça me conduit vers l’aventure au bout de la rue, la micro-aventure, les petits défis qui nous font bouger toutes les semaines plutôt que rêver à la grande aventure
Cette année je vais donc placer 12 défis dans mon agenda
Et cela commence par ce 496 challenge dont le principe est simple. Courir chaque jour le nombre de kilomètres correspondant au jour du mois : 1km le 1er, 2km le 2…. 31km le 31.
Ce n’est pas un petit défi. Le volume de course est important. Le plus important même depuis que je cours. Le début du mois sera tranquille, mais l’affaire va vite se corser. Et en réfléchissant à ce challenge, j’ai fait un constat : ce challenge est bien plus qu’un challenge sportif.
Ce 496 challenge va m’obliger à mettre en place tous les ingrédients d’une vie saine. Voici les enjeux :
- courir tous les jours : ça je sais faire, car je cours tous les jours depuis plus de 5 mois. Mais en ajoutant un kilométrage imposé et de plus en plus important j’augmente le challenge. Aucun joker pendant ce mois de janvier.
- pour courir il faut organiser mes journées et trouver le temps. Au début, c’est facile. En courant à 10km/h le premier jour, c’était 6 minutes. Mais le dernier jour, c’est 3 heures ! Il faut donc que je mette en place une stratégie de gestion du temps. Et probablement découper le temps de course en petits morceaux.
- pour tenir il faut gérer la fatigue et donc déjà la vitesse et l’économie de course.
- pour courir il faut nourrir le corps. Bien entendu, soigner l’alimentation : avant, pendant, après.
- et puis il faut récupérer : bien dormir, dormir assez, être en forme
- Ensuite, il faut avoir la discipline d’y aller tous les jours et de faire la distance prévue. C’est donc dans la tête que ça se joue.
- Et puisqu’on parle de tête, pendant les séances elle-même je m’apprête bien entendu à avoir des moments difficiles et de doute. C’est là qu’il faut que je me rattache à mon but et mon objectif. Le grand pourquoi je fais ça. Pourquoi je fais ce défi, mais aussi et surtout pourquoi je cours, pourquoi je partage ça. Mon rêve de gamin, être un sportif pro… mais le faire à ma manière.
Ce défi, c’est donc une manière d’être champion du monde de mon monde.
Quoi qu’il se passe pendant ce challenge, je sais que je vais énormément progressé à la fin du mois. Et si je vais au bout, j’aurai mis en place une discipline profitable pour le reste de l’année. Et j’aurai aussi gagné en confiance.
Comment vous lancez dans un défi qui vous faire peur ?
Et c’est aussi pour ça que je vous encourage à vous lancer dans un défi. À vous de choisir lequel. Mais choisissez-le suffisamment grand pour vous obliger à vous préparer avec passion et orgueil. Je vous donne un plan pour le réussir.
- Définissez votre projet précisément. Et demandez-vous : pourquoi ? C’est votre appel à l’aventure. C’est à partir de là que vous devez le héros de votre aventure !
- Décortiquez les étapes à suivre et les compétences à acquérir.
- Mettez ensuite sur pied un plan pour avancer étape après étape et compétence par compétence.
- Pensez bien à réfléchir aux moyens que vous mettez en œuvre et qui dépendent de vous et pas uniquement au résultat.
- Adoptez l’esprit Shoshin ou esprit du débutant chez les japonais. C’est une attitude d’humilité que l’on retrouve dans les arts martiaux et dans de nombreux aspects de la vie. Le pratiquant doit conserver cet esprit tout au long de sa progression, quel que soit son niveau atteint.
- Et restons au Japon avec la démarche Kodawari, qui désigne un niveau d’exigence personnelle, l’obsession que vous avez pour vos défis, l’orgueil que vous mettez dedans pour réussir.
- Posez des jalons, fêtez chaque étape, chaque jalon pour apprécier le chemin.
- Passez à l’action. Le plus souvent possible.
Et pour finir une citation d’Orelsan que je découvre en ce moment par le biais du documentaire de son frère sur sa carrière (Amazon Prime) :
«C’qui compte c’est pas l’arrivée, c’est la quête.»