J’ai échoué dans ma course pour être au départ du marathon de Lyon ce dimanche.
Au lieu d’être sur la ligne de départ enveloppé dans un sac poubelle, je suis à la maison en train de vous parler. La périostite a été plus forte que ma volonté, elle a surtout entamé mon envie.
Trop de doutes sur ma capacité à courir, trop de temps passé à chercher comment réduire la douleur plutôt que préparer la course, la crainte que la fête attendue ne se transforme en cauchemar qui me dégoute du marathon et de la course à pied.
Ce soir je ne serai pas marathonien comme je l’espérais, mais ce n’est que partie remise.