Le sport peut-il nous sauver la vie ? C’est le cas de François dont l’envie de bouger malgré la maladie est très communicative.
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François Cauchois est atteint de spondylarthrite et va nous expliquer ce qu’est cette maladie et comment il la gère. Et surtout comment le sport l’aide à la gérer.
François a ainsi fait le choix d’orienter sa pratique sportive vers des défis qui permettent de partager les bienfaits du sport et du dépassement de soi à un maximum de personnes. Et il partage tout ça avec un sourire et une bonne humeur communicative.
François est animé par l’envie et de le besoin de bouger et associent ses défis aux causes qui comptent pour lui : la spondy mais aussi les maladies psychiatriques.
Ensemble nous embarquons pour Rouen, Annecy, Le Mont Ventoux ou le Pérou et bien d’autres destinations qui lui font envie et qui pourraient bien vous faire envie à vous aussi après.
J’ai adoré cette discussion pleine de bonne humeur autour des valeurs du sport et du mouvement. J’espère que vous l’aimerez autant que moi vous aussi.
Liens
- Le compte Instagram de François : @francois.trail
- Le compte Instagram de Courir contre la Spondy : @courircontrelaspondy
- Ses précédents défis
- Le photographe Colin Olivero : @colinolivero
- L’épisode avec Yoann Stuck
Bonjour Bertrand
Merci beaucoup pour ton podcast et tous les sujets intéressants que tu développes épisode après épisode
J’ai été particulièrement intéressé par ce podcast car à plusieurs titres concerné : je suis coureur, j’ai une spondylarthrite depuis mes 20 ans, et je suis infirmier en psychiatrie
L’épisode était vraiment bien, mise à part pour moi le passage qui concerne FondaMental. Sur ce sujet vous avez été à fond dans la désinformation et c’est très embêtant. Fondamental n’est pas du tout une association comme c’est dit dans l’épisode. Son rôle n’est encore moins d’aider les familles. FondaMental est une fondation qui fait du lobbying. Elle est financée par des grands groupes intéressés comme AXA. Son modèle repose sur des centres experts spécialisés dans des soi-disant diagnostics. Il y en a quelques-uns en France et très peu de salariés par rapport au rayonnement de la fondation. La contrepartie au diagnostic c’est qu’elle récupère les données des gens pour en faire on ne sait quoi. Elle met en avant sa volonté de faire de la recherche sur la psychiatrie mais rien ne dit que les données qu’elle collecte n’ont pas pour but d’être revendues ou utilisées pour faire du bénéfice.
D’autre part fondamental se met en concurrence directe avec la psychiatrie publique qui prend en charge des centaines de milliers de personnes. La concurrence vient du fait qu’elle accapare une partie importante des financements de la psychiatrie qui comme tu dois le savoir ne sont pas extensibles.
Au final s’il y a besoin d’une métaphore, fondamentale ça serait l’entreprise d’experts, financée par Nike Adidas et mortens, qui ferait payer des coureurs pour venir se faire expertiser leur course à pied pendant une semaine : course sur tapis, test vo2max, étude de foulée, semi-cooper. Une fois ces tests payants réalisés après avoir signé une décharge comme quoi nous donnions l’ensemble de nos données personnelles à cette entreprise, il nous renverrait vers les clubs et coachs persos pour gérer notre progression. Et cerise sur le gâteau ils accapareraient une partie importante des subventions destinées aux petites asoss sportives. Est-ce que tu souhaiterais ça pour le monde de la course à pied ?
Voilà ce que fait FondaMental dans le champ de la psychiatrie. On a le droit de penser que c’est ça qu’il faut faire, comme on a le droit de penser que pour la course à pied il ne faudrait que des entreprises de diagnostic qui nous laisseraient seul après notre évaluation payante. Mais par contre je crois qu’il n’est pas possible de présenter fondamental comme une association qui s’occuperait des familles.
Merci d’avance de rectifier dans un de tes prochains épisodes.