J’ai testé le Pilates

J’en avais souvent entendu parler mais je n’avais jamais testé. Toute cette année j’ai enchaîné les cours de Fitboxing et de Hiit qui sont des séances très dynamiques et intenses. Les cours se sont terminés mi-juin mais ce n’est pas une raison pour se relâcher. J’avais repéré une affiche avec des séances en plein air : renforcement le lundi, Pilates ou yoga le mercredi. Ce matin j’étais donc au Pilates.

Mais c’est quoi le Pilates ?

La méthode Pilates a un peu séduit toute la planète. On compte ainsi des milliers de pratiquants dans le monde. Je n’ai donc pas dégoté la dernière nouveauté. Disons que ça me permet de comprendre un peu mieux ce qui se cache derrière ce nom. Car avant d’être une méthode, Pilates c’est d’abord le nom de son inventeur. Et si la planète découvre cette gym douce, elle a été imaginée au début du xxe siècle. Joseph Pilates est mort en 1967 sans connaître le succès mondial de sa méthode adoptée par les stars puis par le grand public.

Joseph Pilates appelait sa méthode la Contrology, car elle encourage l’utilisation de l’esprit pour contrôler les muscles. Elle permet notamment le développement des muscles profonds, l’amélioration de la posture, l’équilibrage musculaire et l’assouplissement articulaire. Et tout ça pour être bien dans son corps et dans sa tête.

Il y a plusieurs formes de Pilates mais je vous passe là-dessus car ce matin nous n’avions qu’un tapis.

Rentrer le ventre

Particularité de mon cours ce matin, il était en plein air. Rendez-vous donc à 9h30 au bord du plan d’eau de Cournon, sur une belle herbe bien verte, avec du soleil, de grands arbres pour l’ombre, moyenne d’âge assez élevée mais c’est logique, un tapis avec une serviette dessus, les pieds à l’air. Au premier abord ça fait très cool et farniente.

Mais j’ai rapidement compris que j’allais un peu souffrir. Disons le tout net, le slogan « no pain no gain » s’applique parfaitement au Pilates même si c’est une activité douce. Le rythme et la méthode de travail sont différents, plus calmes, mais ça fait bosser.

Impossible d’apprendre tous les concepts du Pilates en une séance. Mais j’ai bien capté que le plus important se situe quelque part autour de la taille. Joseph Pilates parlait de centre de notre corps et l’avait baptisé powerhouse. Ce noyau part de la taille jusqu’au bas des côtes et est constitué des muscles profonds. Un centre fort améliore la posture et ce sont aussi ces muscles qui permettent de tenir le ventre.

Et c’est là que le Pilates pourrait jouer un rôle dans mon objectif ventre plat. Car justement, la réussite de cet objectif long terme pour moi passe par un renforcement de ces muscles. Ce n’est pas pour rien que ma diététicienne m’a « prescrit » 3 minutes de planche par jour.

Pourquoi ? C’est tout simplement une question d’anatomie ! Leçon ultra rapide. Les abdominaux sont composés de 4 groupes musculaires : le grand droit, les grands obliques, les petits obliques et le transverse. Les obliques et le grand droit tiennent un rôle important dans la stature et sont sollicités lors des exercices abdominaux classiques. C’est le fameux « 6 pack » qui fait tant rêver.

Mais pour le ventre plat il faut muscler le transverse. C’est une sorte de sangle qui permet de contenir les organes abdominaux. Et pour le faire bosser, il faut rentrer le ventre, pas contracter comme un bourrin mais bien rentrer le nombril en direction de la colonne vertébrale.

Donc ce matin la première consigne fut de rentrer le ventre. Notez au passage que vous pouvez très bien rentrer le ventre quand vous êtes au bureau sur votre chaise ou quand vous marchez.

L’autre consigne était de contracter le périnée. Autant pour une femme ce muscle là est bien connu, autant nous les hommes y faisons moins attention. Et pourtant il faudrait. Pour schématiser, faites comme si vous vouliez vous retenir de faire pipi et ça contracte. Quand vous arrivez à faire les deux à la fois, pas simple, il faut se rappeler de le faire toute la séance.

Respirer, s’aligner, se centrer, contrôler et être précis

Ces cinq mots sont au coeur du Pilates. Et le rôle de l’instructeur est primordial car c’est lui qui corrige les postures et on sent que ça ne se joue à pas grand-chose : trop lever la jambe vers le ciel, ne pas tendre assez les pointes de pied, ne pas avoir le corps bien aligné… Une petite correction et d’un coup vous sentez que vous êtes plus gainé et que ça bosse mieux ou plus ou que c’est tout simplement plus confortable. Je n’ai pas dit agréable. Si nous avons passé près d’une heure trente allongés, je peux vous dire que ça a bossé.

Le travail musculaire est totalement différent des activités plus dynamiques. Là où en fitboxing et en Hiit on travaille sur la répétition, l’intensité, l’explosivité ou le cardio, là on travaille plus lentement. La prof nous a résumé ça en une formule simple à retenir : « quand on travaille vite ce sont les muscles superficiels qui bossent, quand on travaille lentement ce sont les muscles profonds. » Le Pilates c’est profond donc on prend son temps de bien travailler en précision.

La respiration est bien entendu très importante. Il y a des mouvements qui se font mieux en inspirant ou en expirant. C’est une question toute bête d’anatomie.

pilates-bouteille

Quelques découvertes

Quand la prof a commencé à bouger son bassin, je me suis dit qu’elle avait une capacité de mouvement assez incroyable à ce niveau de son corps. J’ai découvert dans les minutes suivantes qu’en se concentrant dessus on est aussi capable de choses que l’on ne pensait pas.

De même niveau souplesse. Le travail d’assouplissement et d’enroulement de la colonne m’a montré que finalement j’étais plus souple que je le pensais. Mes pieds sont finalement bien plus faciles à attraper !

Certains exercices permettent aussi d’apprécier de la mobilité de notre corps, le dos par exemple sur un exercice. Faire attention à la manière de poser nos vertèbres sur le tapis amène à se rappeler de leur importance mais aussi de la souplesse de notre dos.

Bilan

Je l’ai dit plusieurs fois, si c’est une gym douce et calme, j’ai fermé les yeux sur certains exercices pour mieux me concentrer sur ma respiration et mon corps, il y a un vrai travail musculaire. Les abdos et les jambes piquent quand il faut tenir certains exercices.

Pour vous donner une idée, on a aussi fait la fameuse planche : 3 fois une minute comme je le fais déjà tous les jours sur les conseils de la diététicienne. C’est en apparence le plus fatigant, mais les autres font bien travailler aussi. Surtout qu’il y a du gainage latéral, du travail des abdominaux, du haut du corps… J’ai eu chaud et soif.

Surtout, quelques heures après la séance, j’ai commencé à ressentir des traces dans le corps que la séance avait été efficace. De légères courbatures dans des muscles que je ne travaille pas du tout et qui montrent que ce serait un bon complément. Le signe surtout qu’il faut que j’y retourne la semaine prochaine pour mieux les entraîner.

Je vous recommande donc d’essayer pour voir si ça vous plait !

— Bertrand

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