J’ai couru ce samedi ma première course et même mon premier trail nocturne. Je vous raconte cette chouette expérience !
Ce trail ne figurait pas dans mon programme de l’année. Je l’ai finalement ajouté après le Grand Trail de Clermont pour garder un peu d’adrénaline de la course avec un truc un peu amusant et surtout parce que c’était pour la bonne cause. Cet Ultra Trail Vert de Beaumont était en effet organisé pour l’association Action contre la faim. Je me suis inscrit sur le 10km qui en faisait en fait 13.
Trouver une bonne frontale
C’était la première édition de ce trail et les organisateurs l’ont positionnée en début de soirée. Le départ était donné à 21h ce qui me donnait donc l’occasion d’expérimenter la course de nuit, mais me posait quelques questions. Plus que le repérage et les appuis, ma crainte principale était de ne pas y voir grand-chose !
Je suis donc parti la veille chez Decathlon acheter une lampe frontale. J’en avais une petite suffisante pour la photo de nuit, mais pas assez puissante pour courir. J’ai misé sur une Geonaute Omnight 510 V2 rechargeable par USB et avec lampe de signalement à l’arrière. J’ai bien fait car j’ai apprécié d’avoir une lumière suffisamment puissante pour voir assez loin devant. Très pratique pour repérer les obstacles… et les panneaux indicateurs.
Les organisateurs avaient bien fait les choses et aussi inclus dans la course une pasta party environ trois heures avant le départ. Ce fut l’occasion de discuter avec quelques autres coureurs, de comparer un petit peu nos programmes et prendre quelques astuces. J’ai toutefois constaté que je n’étais pas le seul à découvrir la course nocturne.
L’échauffement fut pour moi l’occasion de tester la frontale et bien la régler. J’ai couru une dizaine de minutes, fait mes accélérations et je me suis présenté sur la ligne de départ prêt pour cette nouvelle aventure. Nous étions un peu moins d’une centaine dans une belle ambiance.
De jolies descentes
Le parcours démarrait en ville puis filait sur les chemins autour de Montrognon, en faisait le tour et redescendait. La fin du parcours était urbain avec la traversée de la ville et des immeubles avant de rentrer au stade de départ à travers le parc.
Les montées ne furent pas trop raides, 200m de dénivelé pour 13km, mais j’ai surtout adoré la descente. Un bon petit chemin en forêt avec trois traversée d’une rivière, l’Artière, je me suis pris au jeu d’accélérer et relancer tout en chantonnant dans ma tête. Top !
Ma hantise était de me retrouver tout seul dans le noir. Ce ne fut pas le cas. Le peloton s’est vite étiré, mais j’avais devant moi les petites lumières et les réflecteurs. J’avais de bonnes sensations, mais impossible de suivre un petit groupe plus rapide. J’ai rapidement couru avec un gars super sympa qui faisait son premier trail. On a discuté un moment.
Vite chaud
Courir la nuit change un peu les repères. Les premiers mètres furent surprenant puis au bout de quelques minutes je me suis habitué à la lumière de la frontale. Les appuis sont un peu différents et je me suis fait surprendre par quelques trous ou cailloux au milieu du chemin. J’ai surtout eu beaucoup de mal à évaluer la pente dans les montées.
Je me suis aussi surpris à avoir rapidement très chaud. Il avait fait bon dans la journée, mais après la pasta party au chaud dans le gymnase, j’avais trouvé qu’il faisait très frais. J’avais pris mes gants, un foulard pour le cou et un offert par l’organisation pour la tête et les oreilles.
Finalement je n’ai pas mis les gants ni le foulard pour le cou. J’ai aussi rapidement ouvert mon coupe-vent en montée. Comme quoi on a rapidement chaud même quand ça caille ! En revanche à l’arrivée j’ai bien apprécié ma doudoune chaude.
Bilan
Je dois dire que j’ai adoré cette première expérience nocturne. À tel point que je me suis inscrit dès dimanche pour le Noct’Blanzatrail qui aura lieu fin novembre. C’est mon dernier ajout de course pour l’année, je commence maintenant ma liste pour l’an prochain. J’enchainerai normalement sur le Run Zombie Trail à Issoire, s’il se fait toujours, j’ai un doute.
Pour l’anecdote, j’ai bouclé les 13km en 1h19 en ayant donc un peu marché en montée, discuté et fait quelques vidéos comme vous pouvez le voir dans le vlog. Même si le temps était vraiment anecdotique, je suis pas mécontent de la manière dont j’ai couru. Je suis arrivé avec un grand sourire et sans douleur.
Enfin, merci aux organisateurs et aux bénévoles super sympas et qui avaient bien fait les choses. L’accueil a été top, le marquage bien fait, les pâtes étaient bonnes et la petite collation à l’arrivée était complète. Bravo et merci à eux, car organiser des courses n’est pas simple et ils ont fait ça avec beaucoup de sourire. À renouveler donc !
J’aurai pu écrire cet article! ????
A bientôt à Blanzat! ????