Je suis marathonien ! Oui je suis marathonien ! Oh que c’est bon ! Voici comment s’est déroulé ce marathon de Paris que j’attendais tant !
Presqu’une semaine plus tard je suis d’ailleurs toujours dans l’euphorie. J’ai toujours le petit bracelet vert autour du poignet, le dossard est accroché au mur, la médaille à côté de moi. Je plane !
Ce billet de blog vient en complément de deux bilans faits déjà faits dans la semaine. J’ai ainsi fait un premier bilan sur Youtube avec une vidéo de l’arrivée, quelques photos commentées et mes allures de course.
Vous pouvez aussi retrouver le détail de ma course sur mon profil Strava
Ce marathon concrétise un long projet
Ce marathon concrétise beaucoup de choses. Ce fut un long projet. Plus long que prévu. Mais il m’a beaucoup appris. J’avais annoncé ce projet il y a deux ans. Etre marathonien pour mes 42 ans. J’aurai aimé que ce soit en octobre, quelques jours après mon anniversaire, ce fut finalement à Paris le jour des 15 mois de ma fille. Et ce fut un très chouette moment.
Ce marathon concrétise plein de choses dans ma tête. Il concrétise ma perte de poids sur plusieurs années. Il concrétise trois ans de running. Il concrétise aussi bien entendu ma préparation de 12 semaines, en fait 9 car elle a été tronquée par la grippe. D’ailleurs, même s’il me manquait trois semaines j’étais prêt.
Objectif 3h30
Quand je me suis lancé, je voulais tout simplement finir le marathon. Puis en courant je me suis dit que le faire en moins de 4h serait bien. J’ai revu mes ambitions à la hausse en m’inscrivant dans le sas 3h45. La préparation et le semi de Vichy m’ont conduit à changer de sas samedi matin lors du retrait du dossard pour partir sur 3h30.
L’objectif était alors simple. Etre toujours le plus proche possible de 5mn/km. J’avais réglé ma montre pour qu’elle me surveille et surtout ne pas partir trop vite. J’avais d’ailleurs programmé des phases de 10km dans la course et des petits messages : « Ne t’enflamme pas », « Accroche toi »…
Avant le départ
Derniers préparatifs avant le marathon
Le camp de base était chez ma soeur. Nous étions monté en famille le vendredi dans la journée. J’avais récupéré mon dossard le samedi au salon du running. J’avais tout préparé dans l’après-midi et j’avais même acheté mon ticket de métro pour aller au départ. Comme ça j’avais l’esprit tranquille le dimanche matin. Il me restait à manger, m’habiller, préparer ma boisson d’effort et partir courir.
J’étais donc debout vers 5h. J’ai pris le petit-déjeuner : Riz au lait maison, pancakes avec du beurre et 2 tranches de jambon blanc, pancakes avec du beurre de cacahuète ou de la confiture d’abricot, jus de citron, infusion chaude.
Je prépare aussi une boisson d’attente et une boisson d’effort : eau, jus de citron, bicarbonate et miel. J’en prends 50cl dans une petite bouteille d’eau pour avant le départ et 50cl dans une flasque dans ma ceinture de course.
J’ai aussi eu le temps de faire un petit échauffement musculaire : rotations des articulations, une dizaine de squats et fentes. Et surtout, j’ai réussi à aller aux WC. Un stress de moins et ça m’évite de devoir faire la queue sur les Champs. Au moment de partir de la maison, j’ajoute sous mon t-shirt une sous-couche plus chaude. Il ne fait que 2 degrés.
Je vais prendre ensuite le métro vraiment tranquillement. Pas de stress, je suis en avance. Les rames sont bondées de concurrents. Les discussions sont sympas. Je débarque ainsi au bas des Champs Elysées avec largement le temps d’aller me placer dans le sas de départ.
Repérage du meneur d’allure
Comme ça caille bien, je me réchauffe dans le sac poubelle que j’ai amené avec moi. Je fais quelques photos, je trouve l’entrée du sas, je discute. C’est cool. Je repère aussi les meneurs d’allure 3h30.
Je vais discuter avec l’un qui explique comment il va faire : « Je cours toujours à 5:00 du km. On va juste un peu moins vite dans le kilomètre après le ravitaillement mais on rattrape ensuite.» Voilà qui semble parfait pour moi et je décide de le suivre.
Sauf que… je vais le perdre avant le départ. En fait, avant le départ je le vois partir aux toilettes. Je n’allais tout de même pas le suivre. Mais il n’est pas revenu où j’étais. Il s’est décalé sur la gauche. Cela me paraissait un détail mais ce n’en fut pas un. Car notre sas a été séparé en deux avant la ligne de départ par un terplein central avec la sono et des réceptacles à vêtements. Ils ont fait partir la file de gauche en premier et pas celle de droite, la mienne. J’ai donc perdu mon meneur d’allure. Tant pis.
J’ai hâte que ça parte !
Vous noterez que jusqu’à maintenant je n’ai fait qu’un échauffement musculaire. J’ai en effet décidé de ne pas courir pour garder mes forces. Je pense que de tout façon je me serai vraiment refroidi. Car l’attente dans le sas m’a paru interminable. Je pense que nous sommes même partis avec 10 minutes de retard.
En attendant je profite du petit échauffement collectif terminé par un lapping. Je tourne la tête et je vois un gars en pleurs trop ému d’être là. Je ne fais pas plus le malin, quelques minutes plus tôt je sentais moi aussi cette émotion de la première fois monter. Comme je sais que je ne la connaîtrais plus, je profite à fond. Mais je suis impatient que ça parte.
Déroulement du marathon
Je regarde la file de gauche avec envie et enfin nous avançons vers le départ en marchant. Puis c’est enfin à nous. C’est parti pour 42km195 ! Enfin !
Tranquillement jusqu’au 24ème kilomètre
J’avais donc décidé de ne pas faire d’échauffement course pour garder toute mon énergie. Je pars donc doucement pour me chauffer. Cette stratégie me permet d’éviter de partir comme un lapin comme j’ai pu le faire sur d’autres courses. Je pars à un peu moins de 5mn/km Je suis bien.
A partir du 5eme je suis pile dans l’allure : 5km en 25mn. Je suis bien calé. Je suis autour de 12m/h je sens que j’en ai sous la semelle. Mais je suis méfiant. Je redoute le mur.
Je fais attention à bien boire et manger. Comme je suis bien calé sur l’allure je ne regarde pas trop ma montre. Je me concentre sur ma foulée, sur les gens à éviter ou à ne pas gêner. Je regarde aussi les rues et immeubles même si je ne me suis pas rendu compte que nous avons traversé la place Vendôme.
Tout va bien ainsi jusqu’au 24ème kilomètre.
Qui a mis ce mur au milieu de la route ?
J’ai alors une petite alerte car j’ai ralenti et je ressens une petite raideur musculaire dans la cuisse. Je me dis que c’est logique et je ne m’inquiète pas car je retrouve ensuite mon allure.
Mais je prends un vrai coup de barre au 27-28ème kilomètre. Je suis scotché à la route. Je n’avance plus et dans la tête ça commence à devenir difficile. Cela coïncide aux quais mais surtout à la traversée d’un tunnel, interminable et sans repère !
Je continue à m’alimenter tranquillement et je retrouve de l’énergie. Le 29ème kilomètre est tout simplement le plus rapide de toute la course. Je pense alors que ça repart… mais je prend un gros coup de bambou au 31ème kilomètre.
La ligne verte
Alors que je partais sur 5:00/km je cours le 31ème en 6:22 ! Je m’accroche, mon allure oscille. A ce moment là je repense à beaucoup de choses mais je m’accroche surtout à la ligne verte tracée au sol. Je me dis alors que si je la suis j’arrive au bout. C’est elle qui indique le parcours exact pour faire 42km195. Alors je décide de ne pas la lâcher.
On arrive ainsi jusqu’au bois de Boulogne qui me semble interminable. Le cadre est sympa mais ça fait mal dans les jambes et dans la tête. Pour l’anecdote je cours le 39ème kilomètre en 6:54. Bien loin de mon allure. Je regarde autour de moi pendant toute cette traversée.
Certains sont bien mais d’autres beaucoup moins. Des concurrents sont assis sur le bord de la route, d’autres font une pause pipi dans le bois, certains marchent, d’autres vomissent contre un arbre, d’autres avancent en boitant. Pire, j’ai le sentiment que le SAMU est en train de réanimer quelqu’un derrière des bâches blanches.
Je me concentre alors sur moi et je me dis que tout va bien. Certes j’avance moins vite que voulu mais j’avance. A un ravitaillement un peu plus tôt j’ai marché un peu pour manger et boire correctement. J’ai aussi décidé de ne plus marcher à partir de ce moment. Alors je cours. Je suis ma ligne verte.
Euphorie de l’arrivée
J’étais parti avec mes écouteurs dans ma ceinture. Je décide alors de les sortir. Je démarre Spotify avec ma playlist spéciale course. Je me place dans ma bulle. Je m’accroche à mes pensées, ma femme, ma fille, le chemin parcouru. Je repense au peu qu’il reste à faire. Je sais que je vais devenir marathonien
Au km41 je prends une photo pour prévenir ma femme que je ne suis plus très loin. Un peu plus tôt elle m’avait envoyé un SMS pour me dire où elles étaient avec ma fille, ma soeur et ma nièce.
Je me rapproche du public pour ne pas les rater mais aussi pour entendre les encouragements. J’accélère. Dans les dernières centaines de mètres je les cherche, les trouve, leur fait coucou et je file à l’arrivée.
Cette dernière ligne droite est alors tellement courte ! Elle défile sous mes pieds. Je pensais que les 195m seraient les plus longs mais ils sont tellement courts en fait !
Je fais une photo en courant de l’arche d’arrivée. J’écarte les bras, je savoure, je serre le poing. Je suis marathonien ! Je suis marathonien en 3h48 !
Rattrapé par l’émotion
Mon premier réflexe est d’immortaliser ce moment. Je fais un selfie dans le sas d’arrivée devant la banderole Bravo. Je récupère le t-shirt finisher, la médaille. Je veux alors faire une photo mais impossible de faire ce que je veux. Alors que j’ai le sourire en moi, alors que je suis fier de moi, je suis incapable de faire une photo sans avoir les larmes aux yeux.
Et c’est encore plus fort quand je retrouve ma femme et ma fille que je sers fort contre moi. Je sers fort ma soeur qui m’a offert le dossard. Elles sont fières. Je suis fier. Et j’arrive enfin à faire mes photos avec le sourire. Ouf !
Bilan de ce premier marathon
Je suis globalement très satisfait. Je mesure surtout le chemin parcouru. J’ai pris mon premier dossard il y a trois ans. C’était un trail de 13km à côté de la maison et je me demandais si je le finirai. En courant ce marathon en 3h48 je suis aussi plus rapide sur mon premier 10km en juin 2016.
J’étais prêt physiquement
J’arrive assez frais. Peut-être même plus frais qu’il y 3 ans sur ce fameux 10km. Physiquement j’étais prêt. Ma femme m’a dit que certains avaient eu du mal à faire ces fameux derniers mètres et moi je les fais presque frais comme un gardon.
Juste après l’arrivée j’avais du mal à marcher quand le sang s’est remis à circuler normalement. Mais ça allait mieux le soir après un petit massage à l’arnica, une sieste et un bain à l’arnica. Je marchais normalement lundi y compris dans les escaliers. Pas de douleur mardi. Juste deux ampoules au bout des orteils.
Le temps est une toute petite déception. Certes j’avais misé sur 3h30. Mais le temps n’est qu’anecdotique pour un premier marathon. Je suis content de finir en moins de 4h. C’était même à ça que je me raccrochais quand c’était dur dans le bois de Boulogne. J’ai justement l sentiment que ça pouvait être mieux et je dois cherchais à comprendre ce qui n’a pas marché.
La question : pourquoi ce mur ?
J’ai le sentiment que j’avais mieux dans les jambes. Mais j’ai manqué de carburant. Je pense que ma prépa était bonne mais pas l’approche du rendez-vous dans les derniers jours. Mon alimentation pendant la course fut régulière. Je n’ai pas eu mal au ventre comme ce fut le cas par le passé. Pas de crampes.
Je pense que ça s’est joué dans la semaine, surtout le vendredi et samedi. Un peu de fatigue de la route. Samedi j’ai essayé de pas trop traîner au salon du running mais je n’ai pas pu faire de sieste. J’ai aussi mal dormi pendant la nuit. Mais je crois que le problème fut vraiment alimentaire.
J’ai fait attention à bien manger pendant toute la préparation. Le week-end avant la course j’ai vidéo les stocks de glycogène pour les refaire ensuite. Mais je n’ai peut-être pas assez mangé de pâtes et de riz dans les derniers jours. Le petit-déjeuner de samedi matin fut trop léger.
Surtout, je pointe du doigt mon riz au lait. Je l’ai testé et validé sur des trails plus courts et sur des sorties longues. Mais la cuisson du riz trop longue en fait probablement pas un plat adapté à un marathon.
Je pense aussi que je dois progresser sur le plan mental. Ma hantise était de prendre le mur et je l’ai pris. Je me suis focalisé dessus. Et je crois que cela a agi comme une prophétie auto-réalisatrice. Pendant la course, tous les conseils écoutés sur la difficulté de ce moment me revenaient en tête. Je pense que j’aurai dû travailler plus la visualisation positive. Le programme sport de Petit Bambou m’avait bien aidé sur un trail par le passé. Il est probablement temps de me remettre à cette fameuse méditation que je n’arrive pas à faire.
Et puis je sais que je dois progresser sur mon économie de course. J’ai longtemps eu le sentiment de lutter contre la piste et la route depuis que je cours. Ma foulée a beaucoup évolué. Cela m’aide beaucoup. Je vais plus vite sur piste. Je n’ai pas eu de douleur pendant la préparation. Mais j’ai le sentiment que ma foulée peut encore être largement perfectible.
Et puis avec ce marathon je suis rentré dans un monde inconnu pour moi. J’ai pris le mur autour de 2h30 de course, ce qui correspond à mes sorties longues. Tout ce qui se passait après le 30ème kilomètre était inconnu. Mon seul repère était un trail mais c’est tellement différent. Le rythme est différent, on est moins dans la vitesse, on ne dépense pas l’énergie de la même manière.
Un mot sur le marathon en lui même
Ce marathon de Paris est une très belle course. Quand je cherchais quel marathon faire je ne voulais pas faire celui-ci. Trop près de la naissance de ma fille l’an dernier. Lyon était mieux placé et surtout pratiquement le jour de mon anniversaire. Alors je m’étais inscrit à Lyon en regardant le marathon de Paris à la télévision. Si vous croyez aux signes vous pourrez vous dire que Paris devait être LE marathon que je devais faire.
Pas vraiment du tourisme
Le parcours est magnifique. Il permet de découvrir Paris différemment. Même si les quais m’ont fait souffrir c’était beau. J’ai apprécié le bois de Vincennes, vraiment découvert le bois de Boulogne. Je me suis amusé de courir dans des rues habituellement pleines de voitures
J’ai aussi trouvé que les lignes droites étaient moins longues que pour les 10km de Paris que j’ai couru il y a deux ans. Dans les faits je les ai faites plus vites. Et j’étais aussi en meilleure forme.
Mais je m’aperçois aussi que ce ne fut pas vraiment touristique. Certes j’ai regardé les immeubles, j’ai vu des affiches sympas, j’ai vu la Tour Eiffel et j’ai regretté que le parcours ne permette pas de mieux apprécier la fondation Vuitton. Mais j’étais aussi dans ma course.
Mais je redis. Je ne me suis pas rendu compte que nous étions passé Place Vendôme. En fait je le revois après coup. Mais sur l’instant je suis dans la concentration de mon temps, de pas me cogner contre quelqu’un, faire attention aux pavés…
De même l’organisation a publié une photo de la Place de la Concorde en disant que vous inspire cette photo et mon sentiment fut : « je suis réellement passé là ? »
Le public était top
L’ambiance était vraiment top. Déjà j’ai trouvé que l’ambiance entre coureurs était plus sympa qu’aux 10km de Paris. Et puis il y a eu de la musique et des encouragements tout le long du parcours. Certains pancartes comme « Cheerladers nues dans un kilomètre » m’ont fait rire alors que j’étais dans le dur.
Les bénévoles étaient vraiment géniaux. Tout est super bien organisé. Sur les ravitaillements ils rappelaient de bien manger et boire, ils avaient un petit mot sympa. Avant le départ l’un deux m’a aussi proposé de me prendre en photo. N’oublions pas que les courses ne peuvent se faire que grâce à leur temps et leur dévouement.
Et maintenant ?
Je suis encore dans l’euphorie. C’était chouette et je veux en profiter avant de vraiment imaginer la suite.
Repos
Je commence donc par accorder à mon corps un vrai repos physique. Je prendre 15 jours à 3 semaines sans running. De la marche, peut-être du vélo et de la piscine. Je vais attendre que mes jambes frétillent pour reprendre la course.
J’ai aussi ressenti un contre-coup global au niveau fatigue. Petit rhume, nuits agitées, un peu de fatigue. C’est physique mais aussi mental. Il faut digérer. Après le marathon, on m’a dit « inscrit toi vite pour le prochain. » Mais pour l’instant je ne ne pense donc pas à d’autres courses.
Pas d’autre marathon avant 2024 ?
Je ne me sens pas d’aller reprendre les entraînements. Surtout je ne me sens pas de plonger dans une prépa marathon. Je reste fidèle à ma boutade. Ce marathon sera l’unique… avant les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Le marathon sera en effet ouvert à tous.
Bien entendu, pour bien le préparer, l’idéal serait d’en refaire d’autres avant. Je me dis que un par an ça doit être cool. Ce serait une bonne préparation pour apprendre et corriger ce qui n’a pas marché sur ce premier. Après tout, je dois aller faire le marathon de Lyon que j’avais prévu, des membres du club aiment bien Toulouse et je me dis que Bordeaux de nuit doit être sympa.
Pas de longue distance cette année
J’ai décidé que je ne ferai pas de longue distance cette année. Dans mon programme running, j’étais tenté par La Directissime, un parcours trail de 33km qui part du Puy-de-Dôme et comprend plus de dénivelé négatif que positif. J’ai failli m’inscrire mais je crois que je vais passer mon tour.
Je ferai des 5 ou 10km, quelques trails courts. Je pourrais retourner sur les pistes Michelin ou faire Courir à Clermont pour mesurer mes progrès.
Je veux aussi aider ma femme à reprendre bien le running. On a inscrit une course sur nos agendas, Clermont en rose. A mon tour d’assurer la logistique pendant qu’elle va courir.
Finir ma transformation physique et sensations
En fait mon véritable objectif désormais est de terminer ma transformation physique. J’ai perdu 25 kilos mais le haut de mon corps ne me plait pas. C’est flasque. Je veux donc muscler le haut de mon corps. Le but n’est pas de faire de la gonflette mais de sculpter un peu mieux cette partie.
Je disais à ma femme dans la voiture que j’avais le sentiment que sur ce plan je devais finir cette course. Je dois finir mon marathon de ma perte de poids. Ma médaille serait d’avoir un ventre ferme et des abdos plus dessinés.
Ce n’est pas incompatible en plus avec le running. J’ai fait pas mal de séances d’abdos et de gainage pendant la préparation car le maintien du haut du corps aide à courir et lutter contre la fatigue.
Enfin, comme je le disais dans mon programme running de l’année, mon ambition est de courir plus aux sensations et aller vers le minimalisme. Pendant des mois j’ai couru avec le chrono. Chrono aux entraînements en club bien entendu mais aussi les mardis pour rester en endurance fondamentale ou les dimanches pour travailler la bonne allure. Je veux recourir en regardant moins ma montre et ce sera d’autant plus facile que j’ai les allures dans les jambes maintenant.
Mais les sensations c’est aussi courir plus minimaliste. Je voudrais profiter du printemps et de l’été pour courir en Vibram Five Fingers. Pas des grosses sorties, mais des échauffements d’abord puis les sorties cool le matin au lever du soleil par exemple. Le bonus c’est que ça m’aidera en plus à finir ma transition de foulée.
Quand j’avais fait une analyse de ma foulée avec un osthéo après ma périostite, il m’avait clairement montré que pieds nus ma foulée est bonne mais que les chaussures trop protectrices m’amènent sur une mauvaise foulée qui avait entraîné la blessure.
Fin du projet marathon
C’est donc la fin, heureuse, de ce projet marathon. Ce projet imaginé il y a deux ans quand je me disais que ça serait cool de fêter mes 42 ans en courant 42km. Maintenant c’est fait. Mais ce n’est pas la fin de mes aventures dans la course à pied pour autant.
Super post ! Félicitation à toi pour commencer.
Je me retrouve dans le même cas. Je me suis mis au running après avoir perdu une vingtaine de kg, et maintenant objectif marathon. S’il n’est pas reporté, ça sera celui de Nantes en octobre.
Je suis super impatient !
En tout cas, bravo à toi.